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JULIANA PRIMROSE-SWAN ROSEBURY ◭ On ne peut empêcher l'imprévisible de se produire.

 :: 

I always wanted to be ...

 :: Pass'port :: → Fiches Validées.
Ven 25 Jan - 22:41

JULIANNA PRIMROSE-SWAN ROSEBURY
JULIANA PRIMROSE-SWAN ROSEBURY ◭ On ne peut empêcher l'imprévisible de se produire. Tumblr_mglqpgiZS91qg462ao1_500

For myself I know not how to express my dévotion to so fair a form : I want a brighter word than bright, a fairer word than fair. I almost wish we were butterflies and lived but three summer days - three such days with you I could fill with more delight than fifty common years could ever contain.


Et bien, cela faisait pas mal de temps que j'étais seule. Que je n'avais personne, dans ma vie, qui pourrait m'aimer plus que l'anormal. A dire vrai, ce n'était point une priorité, pour moi. Je me disais que, quand je serais vraiment prête, je me bougerais. Je partirais en quête de mon âme soeur. De ma perle rare. Mais faut croire que j'étais un cas despérer, aux yeux de ma meilleure amie. Alors voilà... Elle m'a secouer et a décider de m'inscrire sur l'agence de rencontre de Lucky Strike. M'avouant que je n'avais strictement rien à perdre. J'ai donc décider de l'écouter, pour lui fair plaisir et me suis risqée à me plonger dans l'aventure.


JULIANA PRIMROSE-SWAN ROSEBURY ◭ On ne peut empêcher l'imprévisible de se produire. Jl098
(c) crédit
DANS TA TÊTETout de toi

Âge : 22 ans.
Date & Lieu de naissance : Le 31 Octobre 199O, à Sydney.
Nationalité : Australienne.
Occupation, statut social : Secrètement en couple.
Orientation sexuelle : Bisexuelle.
Couleur : Heu... Le rouge.
Livre de chevet : Orgeuil et Préjugés.
Film préféré : Hunger Games.
Style de musique : De tout, sauf la musique rap.
Plat préféré : Les Spagettis à la carbonara.
3 Destinations de rêve : L'Italie, les Caraïbes, l'Angleterre.
Tes passions : Le piano, le dessin, la guitare, la danse et la cuisine.
Ton rendez-vous parfait : Hum.. J'en ai pas spécialement. Du moment que je tombe sur quelqu'un de bien.
Toi en 1 mot : Hum.. Rebelle ?
Qualité : Sociable, A l'écoute, Fidèle.
Default : Rancunière, Têtue, Fleur Bleue.
JULIANA PRIMROSE-SWAN ROSEBURY ◭ On ne peut empêcher l'imprévisible de se produire. Jl099
(c) crédit
DANS TON CORPS Livre toi

Taille : - 1m71.
Silhouette : Normal.
Cheveux : Brune de nature, mais aime beaucoup se teindre en blonde.
Yeux : Bleu/vert.
Percing : Nop.
Tatouage : Nop.
JULIANA PRIMROSE-SWAN ROSEBURY ◭ On ne peut empêcher l'imprévisible de se produire. 503508tumblrmdg1elyYM71rogksgo4500

FIVE MINUTES TO CHANGE YOUR LIFE



Chapter I -
Au début, on croit mourir à chaque blessure. Et puis on s'habitue à endurer n'importe quoi et à survivre à tout prix.

Assise sur les marches du grand escalier, une enfant de sept ans joue aux Barbies. A côté de la maison parfaite qu'elle leur a fait, un dossier avec inscrit tout simplement "Papa", dans ce dossier des dessins, tous assemblés là depuis trois ans, représentant toute la petite famille qu'ils sont... Petite ? Tel n'est pas le mot qui conviendrait, c'est juste qu'elle ne se rend pas compte de l'ampleur que tout cela a. Elle se mit à sourire. Un sourire qui s'agrandit quand elle vit enfin arriver ce qu'elle attend depuis ce matin... « PAPA! » Son petit rire d'enfant emplie le hall. Tout le monde se tourne vers elle, tandis qu'elle essaie de courir vers lui, et ce malgré le volume formé par toutes les couches de robes et de jupons qu'elle à sur elle, ses petits cheveux aussi blonds que le blé retombants tout le long de son dos. Son père, et tous ces amis la regardent faire, quand elle arrive enfin vers lui. Il la serre contre lui, avant de lui murmurer une phrase qu'elle entend continuellement « Prim, pas maintenant... » Cette phrase qu'elle déteste, qu'elle entend tout le temps, et auquel elle ne voit jamais d'issue. Elle regarde son père, les yeux embués de larmes, et laisse tomber par terre ses dessins, avant de courir en pleurant dans sa chambre. Sa belle-mère la regarde pleurer, seule, sur son lit. Cette petite enfant qui n'a rien demandé à personne... Alors que la petite fille est toujours allongée sur son lit, sa belle-mère arriva doucement et s'allongea à côté d'elle, lui caressant les cheveux. C'est un rituel entre elles. Quand elle était enfant, elle n'arriva pas à s'endormir sans que la jeune femme ne vienne à ses côtés, lui caressant la joue en prononçant le nom des couleurs. Et là, alors qu'elle se sentait mal, que les larmes coulaient à flots sur les joues nacrées de la jeune enfant, celle-ci faisait la même chose. Elle faisait la seule chose qu'elle savait capable de la calmer. Elle sait combien il est dur pour elle de ne pas partager autant de temps qu'elle le voudrait avec son père, mais ce qu'elle ne comprenait pas, dans son jeune âge, c'est qu'il avait bien d'autres choses à faire. « Ne t'en fais pas. Un jour, ça s'arrangera, Rose. Je te le promets. » Avoua Pearl, en continuant de lui caresser les cheveux. La petite blondinette s'endormit dans ses bras, espérant alors qu'elle aurait raison. Qu'elle aurait enfin l'occasion de profiter de son père. Hélas... Primrose-Swan ne pouvait savoir ce qui se tramait juste derrière ses sourires et ses faux semblants...


***

Le parc était sans nul doute le plus bel endroit de Sydney. Des journées entières, durant, une petite fille aux cheveux d'or, flânait entre les allées boisées, courant derrière les écureuils en riant, saluant les passants souriants. Le souvenir de la perte de sa mère était encore, quelques fois, plaie béante, gouffre infini en son sein, et peut-être avais-elle trouvée en ces promenades quotidiennes, un quelconque réconfort. Bien que son père n'avait point énormément de temps à lui consacrer, certains jours, cependant, ils allaient main dans la main, ici. Dans cette contrée verdoyante. Ce dernier la laissée jouer en toute liberté, en ces lieux. Tant qu'elle ne s'éloignait guère trop... Parfois, la demoiselle s'asseyait sur un banc et regarder les autres enfants jouer, ensemble, glisser sur les toboggans colorés, se balancer jusqu'à toucher le soleil et caresser les nuages duveteux, sur les balançoires. Une fois, elle s'autorisa à se balancer également. Voulant s'envoler vers les cieux, bougeant rapidement les jambes pour aller toujours plus haut. Ses cheveux blonds comme les blés voletaient, furibond, derrière son tracé, et cette vision d'un ange accaparait l'attention d'un petit garçon, qui se trouvait au loin. Peut-être était-ce pourquoi, lorsque la fillette chuta lourdement sur le sol, il avait accouru, sortant un carré de tissu de sa poche, pour venir l'appliquer sur son genou, d'où perlait l'essence écarlate, à l'amer odeur de rouille. La petite blonde laissait s'échapper larmes de douleur de ses orbes bleutées, et il s'enquit de son état. « Tu as toujours mal ? » Elle hocha la tête pour approuver sa douleur, et il se mit à se pincer les lèvres de frustration. Et soudain, une idée - comment faisait-elle déjà ? Ah, oui. Le petit bonhomme, aux cheveux bruns chocolat, se pencha doucement, retirant le mouchoir de sa petite plaie et plaqua sa bouche contre sa peau, pour y déposer un baiser. « Et là ? » Immédiatement ses larmes furent séchées, et elle le remercia, affirmant que la douleur s'était estompée, dans un sourire. « C'est ce que ma tata fait quand je me fais mal, aussi. Un bisou magique et hop, on se sent beaucoup mieux! » Elle l'observa désormais, avec un regard intrigué. Voir, comme si elle venait de croiser un revenant, cependant que les deux jeunes enfants se relevaient, doucement. « Un bisou... Magique ? Je ne connais pas! » - « Moi non plus, je ne le savais pas, jusqu'au jour où ma tata a commencée à le faire. » Ajouta-t'il aussitôt, dans un grand sourire. « Ah... Je m'appelle Primrose-Swan et toi ? » - « Primrose-Cygne ? Il est bizarre ton nom! Moi, c'est Flynn. » Se moqua-il, gentiment, à l'entente de son nom. Pour toute réponse, elle tira la langue, dans une moue adorable et naïve de petite fille, et croisa les bras sur sa poitrine, dans un semblant d'air contrarié. Il se serait presque excusé de l'avoir offensée, si elle n'avait pas ajouté aussitôt. « Swan, pas cygne! » En réalité, il avait très bien entendu. Et malgré leur jeune âge, ils savaient tout aussi bien, l'un comme l'autre, ce que ce mot signifiait. Ou du moins... Ce nom. « Et puis... Tu peux parler, toi! Ton nom, on dirait celui dans Raiponce! » Leurs rires éclatèrent et résonnèrent alors, à l'unisson, dans le parc. « Et bien, si tu veux, tu seras ma petite Raiponce. Ou mon petit cygne. Et, je serais ton prince. » Lui confia-t'il, dans un murmure sérieux, se penchant sur son oreille. Elle rougit et s'approcha alors de lui, se hissa sur ses pieds, pour atteindre sa joue, où elle posa ses lèvres, doucement. Flynn, surpris, se recula légèrement, cependant qu'un sourire idiot tirait les coins de sa bouche. « Pourquoi ce bisou magique ? » - « Bah, au cas-où tu aurais mal quelque part! » On dit qu'il existe des coups de foudre en amour. Mais ce jour-là, ils avaient connu plus beau, plus fort et plus intense encore que cela : Un coup de foudre amical.




Chapter II -
LE TEMPS FILE, LE TEMPS N'ATTEND PERSONNE. LE TEMPS GUERRIT TOUTES LES BLESSURES. TOUS AUTANT QUE NOUS SOMMES, NOUS VOULONS PLUS DE TEMPS. DU TEMPS POUR SE RELEVER, DU TEMPS POUR GRANDIR, DU TEMPS POUR LACHER PRISE. DU TEMPS.

Je laissais retentir le répondeur, une nouvelle fois, contre l'oreille de mon petit prince, et lâcher un soupir las, qui frémissait contre mes lèvres, en faisant retomber le combiné de mon visage, pour le voir tomber lourdement sur mon lit. Je m'allongeais de nouveau sur le côté. En position du fêtus, et prenait mon visage entre mes mains, fermant les paupières sur mes orbes ténébreuses, pour évacuer le trop plein de pensées embrouillées, qui se percutaient dans mon esprit. Je ne voulais lui répondre. L'embêtait avec ma pathétique histoire. Cela faisait maintenant des jours que j'avais décidée de disparaître de la circulation... Introuvable, injoignable... Je n'étais plus venue, non plus, au parc. Ne donner guère la peine de répondre au moindre coups de fil de mon meilleur ami... Je me doutais parfaitement qu'il devait se poser des tas de questions. Pourquoi je jouer la morte, de la sorte. Mais je ne pouvais pas. Je ne me sentais de taille à tout lui révéler. Je ne pouvais pas. Ma poitrine était encore plaie béante, qui me consumait un peu plus chaque jour, de l'intérieur. J'avais perdu l'appétit. Le goût à la vie. J'étais là, dans ma couche, depuis de nombreux jours, et je ne faisais plus le moindre mouvement. Mourir, c'est tout ce que je souhaitais... Je voulais uniquement que ça s'arrête. Je ne voulais plus ressentir cette douleur lancinante, qui me transperçait des piques de glaces, à longueur de temps. Qui me perforait le coeur, un peu plus encore que les secondes s'égrenaient. Un légume. Une poupée de chiffon. Voilà ce que j'étais devenue... Je me laissais sombrer dans un sommeil, sans rêve, lorsque soudainement, j'entendais frapper du poing, contre ma porte d'entrée. Je me levais difficilement, ne prenant la peine de remettre mes mèches rebelles, derrière l'une de mes oreilles, et dévoilée, avec une certaine surprise et une pointe d'embarrassement, l'entrée à Flynn, qui était là, haletant. Cherchant son souffle perdu. Il ne me fallut pas plus de difficultés pour saisir que ce dernier avait dû courir, à en perdre haleine, pour venir me rejoindre... Sur le coup, je remarquais son visage rayonnant de bonheur - bonheur qui s'évapora pourtant sitôt qu'il aperçu mes prunelles rougies par les larmes, et mon teint blême et fatigué. Le beau brun ne demanda guère à entrer, passait le pas de la porte, sans y avoir été invité. « Mon dieu, c'est quoi cette tête ? » Demanda-t'il, en me toisant avec frustration, sourcils froncés au-dessus de ses grands yeux opaques. « Je... C'est rien. C'est juste que... Je ne suis pas en forme, c'est tout. » Je le vis alors croisés les bras, sur ta poitrine, secouant son visage de gauche à droite - il me connaissait bien, et il savait que quand mon nez s'allongeait. « Pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe, Swan ? Je t'ai jamais vu aussi mal! » L'inquiétude s'engouffrait doucement en lui, faisant accélérer son rythme cardiaque, sensiblement. Sentant son pouls accélérer considérablement. Son pied se mit à tapoter le sol, avec nervosité. « J'ai pas envie de raconter tout ça. » - « Raconter quoi ? Je comprends pas. » Je le vis dont se rapprocher, dans une ultime tentative de savoir - je m'écartais pourtant, fuyant son regard. Fuyant son contact. « Il est mort, Flynn... Mon père... Il ne reviendra pas. » Ma voix se brisa dans l'air, laissant ces mots en suspend, dans là pièce, où ils flottaient d'un air menaçant. Les sanglots emplissaient de nouveau mes yeux, cependant que mon petit prince perdait son souffle, ne sachant que dire. Je lui tournais alors le dos. « Tu ferais mieux de part... » Je ne put guère terminer, qu'en une seconde, mon meilleur ami fut de nouveau face à moi, entourant ma frêle silhouette de ses bras, et posant ses lèvres contre mon front - je me laissais glisser dans son étreinte, laissant les larmes rouler sur ses joues nacrées, mourir sur son cou. « Ca va aller, je suis là, ma petite Rapunzel. » Dans le fond, il savait ce que je ressentais. Il savait bien que j'avais besoin d'aide pour passer au travers, étouffer ma douleur. La nuit durant, et toutes les nuits qui suivirent, il essuyait mes larmes, caressais mes cheveux, embrassait ma peau fiévreuse, dans une tendresse infinie. Il m'étreignait pour m'insufflait son réconfort. Parce qu'il était mon meilleur ami. Parce qu'il m'aimait, autant que je l'aimais, lui.


***

Cela faisait un bon moment que j'avais demandé à Flynn de venir me rejoindre au parc. J'attendais patiemment sa venue, appréhendant un peu plus sa réaction, à chaque instant qui s'écoulaient, tel du sable doux et fin, à la couleur scintillante de l'argent. Je me doutais bien que ce dernier devait se questionner, en cet instant même - cela faisait bien longtemps qu'on y étaient guère retournés. Cet endroit, bien qu'il soit le symbole pur de notre amitié, était également un amer souvenir de mon père, et sa présence semblait suinter de chaque détail en ces lieux. Pourtant, aujourd'hui, je l'avais convoqué sur ce banc, sur lequel nous avions pris l'habitude de nous retrouver... Je m'étais doucement et difficilement relevée de la mort de mon défunt père, et je doutais encore de ma force à surmonter cette épreuve. Mon meilleur ami l'avait ressenti, par ailleurs, et je sais combien il était difficile pour lui de rester calme, fort, serein, alors qu'il ne voulait guère me voir malheureuse. Tout comme je ne pouvais tolérer l'idée de lui causer de la peine. Il avait pourtant accepté que nous nous rencontrions en ces lieux... Lorsque je le vis apparaître sous mes yeux, je ne put m'empêcher de me jeter dans ses bras, avec une certaine délicatesse. Je m'étais pratiquement approchée dans une démarche gracieusement dansante. Il m'embrassa, alors, sur le front, comme à l'accoutumée. Un bisou magique. Je lui adressait un sourire, en retour, et on s'installa tranquillement. Pendant de longues minutes, le silence n'avait été troublé que par nos respirations régulières et presque unies - je jouais fébrilement avec ses doigts, cependant que, quelque parole me brûlait les lèvres. Seulement, j'attendais le moment idéal, pour lui en faire part. « Rose ? Quand vas-tu te décider à me dire ce que tu as à raconter ? » Demanda-t'il, d'une petite voix douce, en replaçant une mèche de cheveux volages, qui barrait mon visage à sa vue. Cela n'avait rien de discourtois, pourtant, le jeune homme avait presque faillit m'arracher un sursaut. Je soupirais, tranquillement. « Je m'en vais. » - « Où va-t-on ? » Souligna-t'il automatiquement, comme si il se sentait visé dans ce départ imminent. Son coeur palpitant battait la chamade dans sa poitrine, cependant que je ne remarquer son souffle haché. Je laissais échapper un léger rire argentin. « Pas toi, Flynn. Moi. Je m'en vais... Seule. » Silence, tandis qu'un poids affaissait alors les épaules du garçon, qui retira sa main de mon emprise, comme si je venais de la lui brûler. « Je pars à Los-Angeles. Cet endroit est emplit de bien trop de souvenirs. C'est trop difficile, Flynn... » Sans que je ne remarquer cela, le bel apollon se mit à serrer les dents d'amertume. « Et moi ? » Je soupirais de lassitude. Je voulais qu'il vienne avec moi, mais ça serait tout aussi égoïste de ma part. Et je ne voulais le retenir prisonnier de notre passé. De nos souvenirs d'enfance. L'enfermer dans une cage dorée, où seuls, les reflets aveuglants du miel, les lui renverrait. Le tourmenterait, encore et encore... Non, c'était trop pour moi. Je ne voulais de cela pour lui. « N'avait-on pas dit qu'on ne se quitterait jamais, ma petite Swan ? » Je posais mes orbes bleutées sur les siennes. Encore indécise. « Je ne veux pas de cela pour toi. Ta vie est ici. Tu as toujours vécu à Sydney, et... » Je le vis cligner plusieurs fois des yeux. Ne croyant. Ne sachant comment riposter. « Mais, je veux venir avec toi, Rose. C'est mon choix. Mon monde, c'est toi. » Commença-t'il, alors. Je sentais mon coeur cognait, tambouriner dans ma poitrine. Mes opales commencèrent à me piquer, cependant que des larmes n'allaient point tarder à perler sur mes joues nacrées. J'étais touchée. Je perdais tous mes moyens. Si bien, que je bredouiller des mots non intelligible. Il posa son doigt sur ma bouche, coupant court à mes paroles, désormais évanouies. « Ensemble ? » demanda-t'il, alors. J'hochais la tête, pour approuver. « Ensemble. » consentis-je, finalement.




Chapter III. -
Tu parles beaucoup de lui, et à chaque fois que tu prononces son nom, ta voix est nostalgique. Ca laisse un peu de place au doute... Je crois que tu aimes cet homme, et que ça te fiche une peur bleue...

Idiote. Je me sentais par moment, un peu stupide sur les bords. J'étais là, nerveusement installée sur ce sofa, a la couleur noir, d'où laisser s'échapper une douce odeur de cuir, mélangé à de l'encens compris. Et je patientais depuis une bonne heure, déjà. Je m'autorisais à fixer l'horloge, qui se trouvait solidement accolée au mur, et qui me narguait en faisant avancer les secondes au ralentit. Comme si elle attendait que je craque. Que je perde mon sang froid. Je soupirais d'un air las, me demandant ce que je faisais ici. Pourquoi diable m'étais-je laissée emportée. Convaincre par ma camarade de venir la rejoindre à cette foutue agence de rencontres ? Lucky Strike... Mon oeil, ouais! Comme si je pouvais rencontrer l'âme soeur, au détour de quelques rendez-vous arrangés! Comme si j'avais réellement besoin de remuer le couteau dans la plaie. Cependant, je lui faisais plaisir. Et c'était bien la seule et dernière fois que je me représentais ici. Certes, les agents étaient charmants et rester à leur place. Ils étaient forts compétents et organisés de bons dîners ou de belles petites soirées, mais... Comme si on pouvait avoir le coup de foudre, au bout de quelques minutes passées avec un parfait inconnu... Ca, je doutais fort que cela puisse arriver un jour. Pas pour moi, en tout cas. « Bonsoir. » Je détournais la tête, en direction du jeune homme, serrant les dents. Me préparant mentalement à faire une nouvelle connaissance, qui se retrouverait laborieuse, une fois de plus. Mais à ma grande surprise, mes iris se posèrent sur un homme, au regard doux et pénétrant. S'en était presque déstabilisant. Surtout quand je vis un mignon petit rictus se peindre sur ses lèves. Il avait l'air quelque peu âgé. Certainement, qu'en temps normal, je me serais juste contenter de passer mon chemin. Comprenant que c'était vain. Que nous n'appartenions au même monde. Mais quelque chose m'intriguer en lui. J'étais fascinée, attirée, tel un aimant. « Bonsoir. » Retournais-je, d'une voix douce et veloutée, en le sondant continuellement, sans rien ajouté de plus. Durant quelques instants, je m'attardais sur ses fins traits de visage. Sur ses yeux au tintement bleuté, dont je me noyais considérablement et irrévocablement. Je visualisais sa carrure joliment sculptée, élancée et gracieuse, qui était sagement accoutrée de tissu sombre. Il avait l'air d'être sorti de nulle part. Un peu comme si un ange venait de tomber du ciel. Je ne voyais que lui. Je n'entendais, ne prêter plus la moindre attention à ce qui m'entourait. Cela me semblait abstrait, indigne de mon intérêt. Seul lui m'importait désormais. Cela en devenait pratiquement irréel. Il était bien trop beau pour être vrai. Sûrement que mon imagination me jouait quelques vilains tours. Je vis ses fines lèvres, méticuleusement douces et pulpées s'entrouvrirent, cependant que je tentais de reprendre mes esprits. Qu'avait-il dit ? Je fronçais les sourcils, dans un semblant d'incompréhension, adressant au bel apollon un regard désolé. « Je m'appelle Avery. Et vous ? » Répéta-t'il, avec courtoisie, bien que je perçue une pointe d'amusement, dans le son de sa voix délicieusement mélodieuse. Je ne put m'empêcher de rougir, comme un pivoine, hochant la tête, comme une pauvre imbécile. « Je suis enchantée. Et je m'appelle Primrose-Swan. » J'étais ridicule. Jamais je n'aurais l'ombre d'une chance de lui attirer plus d'attention que cela. Je n'étais rien, et encore moins, quand je me trouvais face à un bel homme comme lui. Il me troublait, me déconcerté. Je ne le connaissais guère et pourtant, il sentait tout aussi bien que moi, qu'il me faisait un certain effet. Effet qui s'avérait pourtant réciproque, contrairement à ce que je me laissais croire. On se posèrent quelques questions. Nos rires se mêlèrent, quelques fois, également. Mais seul le temps défilait à une allure constante. Nous rappelant avec agacement, que l'instant était tout proche. Qu'il serait bientôt l'heure de nous quittés. Peut-être le temps de quelques minutes, afin de voter. Ou peut-être même, pour toujours, qui sait ? Cependant, il m'avait donné une très bonne impression, malgré tout. Pour mon cas, cette rencontre s'avérait être plus que positive. Maintenant, il restait plus qu'à savoir, si cela avait été de même pour le beau brun ou si je n'étais qu'une simple fille, parmi tant d'autres. Je me levais difficilement. Sentant mon coeur cognait dans ma poitrine. Je tentais de réchapper aux fourmis qui m'engourdissaient nerveusement les jambes. Qui me retenait prisonnière, alors que je sentais une boule se former, au creux de mon estomac. Je m'engouffrais dans une petite pièce sombre et validé le rendez-vous, où j'avais agréablement assisté. Je ressortais immédiatement, laissant la place à une jeune femme au visage de marbre. Sur l'instant, j'étais partagée entre l'idée de partir et d'en rester sur une bonne note. Ou patienter encore un peu, pour voir un quelconque résultat, qui s'avérait prometteur. Bien qu'il ne me fallut pas plus de temps, pour comprendre, grâce à un employé, que j'avais l'honneur d'être conviée au diner de ce soir. Je le remerciais, lui adressant un magnifique sourire et m'exécutais, tranquillement. « Ca faisait longtemps qu'on s'était pas vu, dis donc! » Je posais mes opales sur la silhouette de mon voisin. Souriant comme une idiote balafré, cependant que je reconnu la douce voix sucrée. « Très longtemps, même. » Il s'avança vers moi, m'invitant à se joindre à la table, qui était soigneusement préparée. J'appris à le connaitre davantage. Savoir ce qu'il faisait dans la vie. Quelles étaient ses passions, ses centres d'intérêts. Par moment, des compliments nous étaient versés, tour à tour. Et plus je partageais des instants en sa charmante compagnie, pour le moins léger et aussi éphémère qu'un vol de papillon, plus je me sentais défaillir. Tombée sous son charme, progressivement. Mes pensées étaient trop brouillées, trop obnubilées par le bel apollon, qu'on en vint à terminer le reste de la soirée, ensemble. Dans le même lit. Ce fut de longues heures savourées. De précieuses minutes volées, qui laissèrent place à un pâle matin de printemps, qui frissonne encore sous un hiver de glace. Et bien trop vite à mon goût, je saisissais avec amertume, qu'il était temps de m'enfuir. De le laisser, encore endormi paisiblement. Je ne voulais l'éveiller. Il avait l'air bien, serein. Et c'est avec tristesse que je déposais un furtif baiser sur ses douces lèvres. La jeune blonde d'une nuit. Je ne serai rien de plus pour ce bel homme, qui me semblait inaccessible, à mon plus grand regret. Je ne représentais rien de plus. Je n'étais rien de plus qu'un petit trophée, sagement entreposé dans sa lumineuse vitrine. Mais, je ne devais guère le regretter, cependant. Ce fut une soirée magique et inoubliable. Une soirée que je n'étais certainement point prête d'oublier de sitôt.


***

Un soupir frémissant vint s'écraser contre mes lèvres légèrement rosées. Levant les yeux au ciel, je me demandais quand ce fichu professeur viendrait. C'était bien la première fois qu'on avait enfin le loisir de se rattraper sur le programme, et c'était l'occasion unique pour lui d'arriver en retard. On ne peut pas dire que je le connaissais déjà, mais d'après ce que j'avais crue comprendre, auprès de certaines demoiselles en chaleur, cet homme était à tomber. Si bien, que quelques-unes prévoyaient déjà l'idée de tenter leur chance. Ridicule. C'était pitoyable... Comment peut-on agir de la sorte ? Elle ne connaissaient rien de cette personne, et pourtant, elles tentaient déjà le diable. Décidément, je ne les comprendrais jamais. Mes iris se posèrent sur mon meilleur ami, qui se trouvait un peu plus loin de ma ridicule petite table d'examen. Me saluant d'un signe de tête, tout sourire aux lèvres. Je le lui rendis, tranquillement, avant de sortir de mon sac, mes effets personnels, pour écrire, dans le besoin. Ainsi, j'aurais déjà prévu le coup, contrairement aux autres. « Pardonnez mon retard, j'ai eu... » Je n'eut le temps d'écouter la suite, que mon souffle se coupa immédiatement, cependant que je relevais la tête brusquement. Oh non... Dites-moi que c'est une blague. Dites-moi que ce n'était chose possible... Cela ne pouvait être lui. Avery. Je sentais mon coeur palpitant, battre à tout rompre, dans ma poitrine. Mes dents grincèrent systématiquement, à force de toiser l'enseignant, sans cligner des yeux. Sans quitter son doux visage, dont chaque pores, avait, indéniablement, la magnifique couleur de lait. De porcelaine. Et alors que les paroles de ce dernier retentirent dans chaque oreille, particulièrement attentive - surtout pour ces belles jeunes femmes désespérément seules, je remarquais qu'il en fit de même, à mon égard. Soudainement, je vis ces mots s'évanouir, flottaient dans les airs. Le temps de quelques minutes, on s'observer, dans le plus grand calme. Dans un lourd silence, à en retourner n'importe quel spectre dans sa pierre tombale. Seul des souffles, aussi léger qu'une brise - y compris le mien, se mélanger, s'échapper dans l'habitacle. J'aurais juste voulu me changer en une minuscule petite souris et trouver une planque, pour ne plus jamais en ressortir. M'enfuir comme une voleuse. Voilà ce que je voulais faire. J'aurais tant souhaitais pouvoir remonter dans le temps. Il y a tout juste quelques heures. Je n'aurais jamais dû céder ainsi... Jamais je n'aurais cru que ce choix me reviendrait si douloureux. Le voir commenter, énumérer son programme, cependant que je restais dans son ombre, m'emplit de tristesse et d'amertume. Et je le regarde désespérément, avec dans l'immonde idée que jamais il ne sera avec moi. Que jamais je ne pourrais être totalement heureuse, en voyant ses lèvres se dessiner d'un sourire radieux, tel un coucher de soleil, s'échouant sur l'horizon bleu. Finit la légèreté et les rires argentins du bel homme mystérieux que j'avais rencontré la veille. Adieu les baisers langoureux et les regards timidement échangés. Bonjour la noirceur des souvenirs tristes et mornes. Effacés, balayés, tel un mouchoir au vent. Tout ceci m'apparaissait, sonné déjà comme un sombre rappel de ce qu'était mon passé. Je m'effaçais, à mesure que les secondes s'égrenaient... J'avais pensé, le temps d'un instant, que cela en serait autrement. Qu'il aurait compris. Que j'avais besoin de lui, pour vivre et être enfin complète. Abandonnée l'idée que je ne serais plus cette coquille vide, qui m'avait sauvagement enfermé dans un monde rempli de ténèbres et qui m'avait égarée depuis bons nombres d'années... Mais j'avais abandonné l'idée de le lui montrer. Jamais il n'oserait aller plus loin, désormais. Jamais, il consentirait à une quelconque relation secrète. Ca serait bien trop difficile. Trop lourd à gérer. Autant pour lui que pour moi. Mon univers tout entier, s'écrouler sous mes pas. Se matérialisé dans un semblant de chagrin profond. Consumée, prisonnière de ce désarroi à jamais, je ne serais rien de plus que la blonde écervelée, qui s'était jetée dans les bras de son futur enseignant, le temps d'une soirée printanière, où les douces rosées étaient en pleine éclosion. Où seuls les oiseaux chantaient dans leur goudrés. Le monde continuer de tourner, cependant que le mien ralentisser, s'arrêter, jusqu'à me rattacher à mon triste ballon noir. A mes sombres pensées, dont je ne voyais plus aucune issue. J'étais dans l'impasse. Dans un gouffre infini, où tout espoir serait vain. Où rien ni personne ne pourrait me venir en aide. Le chemin que j'avais voulu emprunter, dès lors, ne faisait que s'allonger, encore et encore, jusqu'à en devenir étroit. Tortueux. Et bientôt, je tomberais. Je sais que je ne pourrais plus bouger, plus avancer. Plus me relever du tout. Avery sera loin de moi. L'amour que j'ai pour lui, malgré tout me consumera, jusqu'à mon dernier souffle. Jusqu'à-ce que je ne sois plus qu'un amas de poussière. Tout était déjà fait. Déjà tracé. La boucle est bouclée, désormais... Game Over, Primrose-Swan. Et puisse tes sentiments te torturer, te tourmenter un peu plus, à chaque fois que tu oseras poser ton regard sur lui!





JULIANA PRIMROSE-SWAN ROSEBURY ◭ On ne peut empêcher l'imprévisible de se produire. 690867GIRLFLAG
(c) crédit
Hapiness-Coffee18 ans
Parles nous de toi, de ta disponibilité, indiques quel avatar tu as pris pour représenter ton fabuleux personnage, mets également s'il est inventé ou issue d'un scéna. Le code doit se trouver dans cette partie. N'oublies pas non plus de nous dire dans quel groupe tu aimerais être, les admins ne pourront pas te valider sans ça. A ton clavier, mon amour !
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